Aller au contenu principal
Métiers du technique
Technicien territorial

Le métier

Les techniciens territoriaux constituent un cadre d'emplois technique de catégorie B. Ce cadre d'emplois comprend les grades de technicien, technicien principal de 2e classe et technicien principal de 1re classe.

Les techniciens territoriaux sont chargés, sous l’autorité d’un supérieur hiérarchique, de la conduite des chantiers. Ils assurent l’encadrement des équipes et contrôlent les travaux confiés aux entreprises. Ils participent à la mise en œuvre de la comptabilité analytique et du contrôle de gestion. Ils peuvent instruire des affaires touchant l’urbanisme, l’aménagement, l’entretien et la conservation du domaine de la collectivité. Ils participent également à la mise en œuvre des actions liées à la préservation de l’environnement.

Ils assurent le contrôle de l’entretien et du fonctionnement des ouvrages ainsi que la surveillance des travaux d’équipements, de réparation et d’entretien des installations mécaniques, électriques, électroniques ou hydrauliques. Ils peuvent aussi assurer la surveillance du domaine public. À cet effet, ils peuvent être assermentés pour constater les contraventions. Ils peuvent participer à des missions d’enseignement et de formation professionnelle.

Les titulaires des grades de technicien principal de 2e et de 1re classe ont vocation à occuper des emplois qui, relevant des domaines d’activité mentionnés au paragraphe précédent, correspondent à un niveau d’expertise acquis par la formation initiale, l’expérience professionnelle ou par la formation professionnelle tout au long de la vie.

Le recrutement au grade de technicien intervient après inscription sur une liste d’aptitude établie après concours ou au titre de la promotion interne.

 

Le concours

Tout candidat doit posséder la nationalité française, ou être ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne, ou d’un autre État partie à l’accord sur l’Espace Économique Européen ; se trouver en position régulière au regard des obligations du service national de l’État dont il est ressortissant ; jouir de ses droits civiques ; ne pas avoir subi une condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions ; remplir les conditions d’aptitude physique exigées pour l’exercice de la fonction.

Il existe trois concours : 

  • Le concours externe  sur titre avec épreuves est ouvert aux candidats titulaires d’un baccalauréat technologique, ou d’un baccalauréat professionnel, ou d’un diplôme homologué au niveau IV sanctionnant une formation technico-professionnelle, ou d’une qualification reconnue comme équivalente, correspondant à l’une des spécialités ouvertes.
  • Le concours interne sur épreuves est ouvert aux fonctionnaires et agents publics des collectivités territoriales, de l’État, des établissements publics qui en dépendent, aux militaires ainsi qu’aux agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale. Les candidats doivent justifier, au 1er janvier de l’année du concours, de quatre ans au moins de services publics.
  • Le troisième concours sur épreuves est ouvert aux candidats justifiant, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle est ouvert le concours, de l’exercice, pendant une durée de quatre ans au moins, d’une ou plusieurs activités professionnelles ou d’un ou plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale ou d’une ou de plusieurs activités accomplies en qualité de responsable d’une association.

Chacun des concours de recrutement de technicien territorial comprend une ou plusieurs des spécialités suivantes : bâtiments, génie civil ; réseaux, voirie et infrastructures ; prévention et gestion des risques, hygiène, restauration ; aménagement urbain et développement durable ; déplacements, transports ; espaces verts et naturels ; ingénierie, informatique et systèmes d’information ; services et intervention techniques ; métiers du spectacle ; artisanat et métiers d’art.

Lorsque le concours est ouvert dans plus d’une spécialité, le candidat choisit au moment de son inscription la spécialité dans laquelle il souhaite concourir.

Les épreuves du concours externe 

A. Les épreuves d’admissibilité
 

Réponses à des questions techniques à partir d’un dossier portant sur la spécialité au titre de laquelle le candidat concourt.
Durée : 3 heures – Coefficient : 1

B. L’épreuve d’admission
 

Entretien ayant pour point de départ un exposé du candidat sur sa formation et son projet professionnel permettant au jury d’apprécier ses motivations et son aptitude à exercer les missions dévolues au cadre d’emplois, notamment dans la spécialité choisie par le candidat.
Durée totale de l’entretien : 20 min, dont 5 au plus d’exposé – Coefficient : 1

Les épreuves du concours interne et 3e voie

A. L’épreuve d’admissibilité

Rédaction d'un rapport technique rédigé à l'aide des éléments contenus dans un dossier portant sur la spécialité au titre de laquelle le candidat concourt.

Durée : 3 heures / Coefficient : 1

B. L’épreuve d’admission
 

Entretien ayant pour point de départ un exposé du candidat sur les acquis de son expérience permettant au jury d’apprécier ses motivations et son aptitude à exercer les missions dévolues au cadre d’emplois, notamment dans la spécialité choisie par le candidat.
Durée totale de l'entretien : 20 min, dont 5 au plus d'exposé - Coefficient : 1